Joanne Lisosky
Tofiq Yagablu lors d’un rassemblement de protestation organisé par le Conseil national des forces démocratiques. Photo gracieuseté de Nigar Hazi Yagublu.
Tofiq Yagublu est hospitalisé. Le prisonnier politique azerbaïdjanais a été condamné le 3 septembre à plus de quatre mois de prison pour ′′ hooliganisme ′′ et fait une grève de la faim depuis septembre. 2 quand on lui a refusé son droit de parler à son propre procès. Il a dit à ses partisans qu’il souhaitait être le ′′ dernier prisonnier politique ′′ en Azerbaïdjan et qu’il choisit ′′ liberté ou mort.”
Le porte-parole du Conseil national des forces démocratiques, Gultekin Hajibeyli a rapporté que Tofiq Yagublu risquait sa vie non seulement pour sa propre exonération de toutes les charges, mais aussi pour mettre fin à l’oppression continue des prisonniers politiques du gouvernement. Elle a ajouté que le gouvernement détient actuellement plus de 200 prisonniers politiques qui n’ont rien fait d’autre que de s’exprimer contre le régime actuel.
Amnesty International traite Yagablu de ′′ prisonnier d’opinion ′′ ce qui signifie qu’il a été emprisonné pour avoir exercé les libertés garanties par la Déclaration des droits de l’homme de l’ONU ainsi que par la constitution azerbaïdjanaise.
Il a été arrêté en mars en vertu de ce que beaucoup d’organisations nationales et internationales disent être une accusation ′′ bidon L ‘ arrestation est intervenue quelques jours après que le président Aliyev ait déclaré dans son discours de Nowruz que les dirigeants de l’opposition devraient tous être mis
Arif Shahmarli, l’ancien ambassadeur d’Azerbaïdjan auprès du COE et de l’UE a appelé le Congrès des États-Unis à s’occuper de l’emprisonnement de Yagublu, reconnu par la communauté internationale des droits de l’homme comme une fausse couche de justice. Shahmarli a ensuite expliqué que les États-Unis hésitent peut-être à interférer dans les conflits internes azerbaïdjanais en raison de la sous-cour des nouvelles fabriquées selon lesquelles le président Aliyev et Vladimir Poutine ne sont pas en bon terme. Ainsi, les États-Unis doivent garder l’ennemi de leur ennemi comme son ami. Mais Shahmarli a remarqué que tout message selon lequel les politiciens américains ′′ pensaient ′′ à la crise de Yagublu apporterait probablement un secours à Tofiq.
Hajibeyli a dit que l’Ouest, y compris l’U. S., doit s’intensifier et prendre ses responsabilités et rendre compte de ce qui se passe en Azerbaïdjan. Elle a demandé au Congrès américain de prendre position sur cette question. Elle a ajouté qu’elle déplore d’être qualifiée d’′′ opposition radicale ′′ alors que son groupe demande juste que les valeurs démocratiques soient maintenues.
La politique d’opposition en Azerbaïdjan est en effet une question complexe. Alex Raufoglu, U. S.- Un journaliste azerbaïdjanais parle d’un seul parti d’opposition comme l’′′ opposition de poche.” Ce parti d’opposition n’est pas du tout lié au Conseil national des forces démocratiques mais plus en coalition avec les forces gouvernementales. Il ajoute que cette opposition de poche passe son temps à travailler avec des médias alliés aux États-Unis. S., comme le Washington Times (à ne pas confondre avec le Washington Post) pour promouvoir le ′′ blanchiment d’informations.” Cette information ′′ blanchisseuse ′′ peut être vue dans un commentaire récent dans le Washington Times où l’Azerbaïdjan a été loué comme un bastion de ′′ pluralisme politique.” Raufoglu dit que cette campagne de désinformation est ensuite rapportée à l’Azerbaïdjan comme provenant d’une source médiatique américaine crédible – dans le cycle de blanchiment.
[Il est important de noter que le Washington Times appartient à Operations Holdings qui appartient à l’Église de l’unification de la Corée du Sud ou à Sun Myung Moon qui dirige un mouvement religieux en Corée du Sud appelé les ′′ films.”]
Des mises à jour sur la condition de Tofiq Yagublu seront publiées. Souvenez-vous de sa déclaration cette semaine : ′′ Liberté ou mort ′′ qui est un triste rappel que la liberté n’est pas gratuite.
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